Conduire par mauvais temps

Pluie, brouillard, neige, verglas ou même grande chaleur, la conduite par mauvais temps peut être perturbante car nos repères sont embrouillés. Redoublez de vigilance et adaptez toujours votre conduite aux conditions météorologiques.

Conduire par mauvais temps est la période la plus critique pour nos voitures. Ocarz.ma vous proposera des conseils pratiques de conduite hivernale.

Conduire par mauvais temps : pluie

–  Le changement d’adhérence : la perte d’adhérence sur route mouillée, augmente considérablement et des phénomènes d’aquaplaning peuvent se manifester. À l’automne, le risque provient notamment du mélange très glissant eau/feuilles.

– Un champ de vision réduit : la perception des distances et celle des autres voitures sera biaisé par la pluie. La visibilité sera difficile par les projections d’eau latérales émanant des véhicules vous dépassant.

 Conseil :

• Réduisez votre vitesse
• Adaptez la distance de sécurité

Allumez vos feux de croisement et vos feux de brouillard avant, en cas de forte pluie.

Pour en savoir plus sur les feux, cliquer ici.

L’aquaplaning :

L’aquaplaning (ou aquaplanage) c’est le fait qu’un automobiliste perd le contrôle de son véhicule sur une chaussée recouverte d’eau. Lorsque la quantité d’eau sur la voie ne peut plus être rejetée par les pneus, ces derniers perdront toute leur adhérence.

Pour l’éviter :

• Réduisez votre vitesse ;
• Dotez votre voiture de pneus en bon état et bien gonflés ; remplacez-les quand la profondeur des sculptures devient inférieure à 1,6 mm ; voir notre article usure pneu
• Observez les traces laissées par les autres voitures : plus elles sont étroites, moins l’eau est évacuée…

Les essuie-glaces

N’hésitez pas à les changer dès qu’ils laissent des zones non essuyées, ou lorsqu’ils produisent des saccades et du bruit.

Il est préférable de les contrôler une fois par an, avant l’hiver par exemple, et de les changer avant même qu’ils ne soient devenus inefficaces.

Conduire par mauvais temps : neige

Le comportement à adopter :

• Réduisez votre vitesse
• Adaptez les distances de sécurité ;
• Allumez les feux de croisement et les feux de brouillard avant et arrière en cas de fortes chutes.

Routes glissantes, manque de visibilité et vitesse élevée multiplient les risques d’accidents lorsque vous conduisez dans des conditions météo difficiles.

Conduire dans le brouillard

90% des informations nécessaires à la conduite passent par la vue. Le brouillard entraîne trois types d’effets d’optique :

• L’extinction : suppression visuelle de certains obstacles
• L’effet de halo qui entoure notamment les sources lumineuses
• L’effet de voile qui baisse la netteté de l’obstacle en le rendant flou

Dès l’apparition de nappes de brouillard, ayez un comportement adapté.

• Réduisez votre vitesse et augmentez la distance avec le véhicule qui vous précède.
• Allumez vos feux de croisement ainsi que vos feux de brouillard avant et arrière en cas de très faible visibilité. N’oubliez pas d’éteindre vos feux dès que vous sortez du brouillard.
• Ne dépassez pas dans le brouillard : il masque les obstacles et supprime l’appréciation des distances. Roulez sur la file de droite.
• Aux intersections, ouvrez votre vitre afin de mieux percevoir les véhicules qui arrivent : si vous ne pouvez les voir, vous pourrez peut-être les entendre.

Conduire en cas de vent

Soyez particulièrement vigilants dans certaines situations :

• En sortie de tunnels et près de divers remblais ou ponts
• Lors du dépassement d’un poids lourd ou d’un car, vous pouvez être momentanément protégé du vent. Redoublez d’attention en cours et en fin de dépassement pour ne pas dévier de trajectoire.
• En sortie de virage, un obstacle peut se trouver sur la route, arraché par le vent (branches, objets divers, etc.)
• En ouvrant la portière, surtout avant de quitter votre véhicule.